Deux mois après le suicide de Caroline Grandjean, institutrice âgée de 42 ans à Moussages (Cantal), un volet judiciaire s'ouvre pour désigner des responsables. L'ancienne directrice de l'école primaire s'est donnée la mort le 1ᵉʳ septembre dernier alors qu'elle a été la cible de propos homophobes depuis son arrivée dans le village avec son épouse.
Une plainte contre le maire de Moussages et l'Éducation nationale
Ce mercredi 12 novembre, la procureure d'Aurillac annonce avoir reçu un dépôt de plainte pour harcèlement. C'est l'épouse de Caroline Grandjean, Christine Paccourd, qui en a fait la démarche. Celle-ci vise le maire du village de Moussages, Christian Vert, mais également l'Éducation nationale.
Arrivée en 2021, l'institutrice, mariée à une femme depuis de nombreuses années, avait porté plainte à plusieurs reprises pour tenter de stopper les messages de haine. Des tags "sale gouine" ou encore "gouine = pédophile" avait été inscrit sur les murs de l'école. L'enquête avait été classé sans suite en mars dernier.
En arrêt maladie après ce violent harcèlement, elle n'avait pas pu reprendre sa classe par la suite.
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