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Clermont-Ferrand : Olivier Bianchi et l'union de la gauche présentent les grandes lignes de leur programme pour les municipales 2026

Clermont-Ferrand : Olivier Bianchi et l'union de la gauche présentent les grandes lignes de leur programme pour les municipales 2026
De nouveaux visages seront dévoilés avant la fin de l'année © X.GRUMEAU - RVA

Ce lundi, en pleine crise politique nationale, les élus de la majorité de gauche ont officialisé leur union et présenté les idées à venir pour les élections municipales de 2026. Le maire sortant, Olivier Bianchi, se prépare à "une campagne très dure et violente".

On peut dire que le jour a été bien choisi pour l'union de la gauche. En plein crise politique nationale, les élus de la majorité sortante de Clermont-Ferrand ont présenté une partie de leur liste et de leurs idées pour les élections municipales de 2026. Derrière la candidature d'Olivier Bianchi, cinq partis politiques feront liste commune : le Parti Socialiste, Europe Écologie Les Verts, Génération.s, Place Publique et le Parti Radical de Gauche. Comme en 2020, ils porteront d'une même voix un projet commun dont voici les premières orientations.

Service public, transition écologique et sécurité

Pour Olivier Bianchi, l'enjeu principal d'un troisième mandat sera de retrouver "le Clermont qu'on aime, où il fait bon vivre avec de la fraternité et des moments de fête". Le maire sortant détaille quelques idées qui seront développées dans le futur programme. Celui-ci devrait être dévoilé en début d'année prochaine.

  • Mettre l'accent sur les services publics avec plus de moyens accordés à l'école et à la santé
  • Continuer la transition écologique de la métropole avec des mesures pour améliorer la qualité de l'air, les déplacements doux et une ville où l'on marche en sécurité
  • Répondre aux demandes de déplacements en dehors de la métropole avec le train
  • Après un grand plan sur la jeunesse, un plan sénior et sur la santé mentale
  • Sur la sécurité : augmentation du nombre de caméras, recrutement de cinq policiers par an et un nouveau commissariat dans le quartier Saint-Jacques

Le maire socialiste qui n'a pas manqué de rappeler avec virulence que "la couleur politique d'une ville n'a rien à voir avec le narcotrafic", prenant l'exemple de la fusillade à Nice le 3 octobre dernier. L'union de la gauche qui présentera une quinzaine de nouveaux visages pour l'équipe municipale d'ici à la fin de l'année 2025.

Un début de campagne très tendu

Lancée depuis un mois, la campagne pour les élections municipales de 2026 se montre déjà très virulente, notamment sur les réseaux sociaux. Par posts interposés, l'opposition de droite n'hésite pas à piquer au vif la gauche sortante. Mais les méthodes employées ne sont pas toujours respectueuses d'après Olivier Bianchi :

La campagne commence juste et on a déjà des mensonges, des attaques ad hominem. On a des réseaux sociaux qui après avoir dit qu'ils étaient là pour s'opposer aux travaux, deviennent des plateformes de la droite et de l'extrême-droite. La campagne va être très dure et violente. J'essaie de garder de la hauteur, vous savez que je peux être sanguin donc je ne garantis pas d'être parfait, je ne suis pas un sain.

Mais je pense que les concitoyens nous observent et ils ne supportent plus ces chicayas, certains doivent en être dégoûtés. Je vais essayer de ne pas verser là-dedans pour ramener le débat à projet contre projet.

Un commentaire destiné à son opposant Julien Bony qui représentera l'union de la droite et du centre, mais également au candidat du Rassemblement National, Antoine Darbois. Une chose est sûre, la campagne est bel et bien lancée.

X.GRUMEAU