Ce mardi 15 juillet, le Premier ministre François Bayrou a présenté ses propositions pour faire face à l'endettement de la France. Une feuille de route attendue depuis de nombreux mois et qui devra donner le ton du budget de l'État pour la fin 2025 et l'année 2026.
Parmi les annonces du gouvernement : la suppression de deux jours fériés à l'image du Lundi de Pâques ou du 8 mai, le gel des prestations sociales et des pensions de retraite malgré l'inflation ou encore un budget pour la Santé raboté de 5 milliards d'euros. Au total, l'État compte faire 43,8 milliards d'économie avec ces différentes mesures.
"Continuer de gaver le capital"
Des mesures qui ont provoqué de vives réactions au sein des députés auvergnats. A l'image de Julien Brugerolle, député communiste du Puy-de-Dôme. Il fustige une énième provocation de la part du gouvernement Bayrou et d'Emmanuel Macron qui favorise les grandes fortunes.
#Bayrou poursuit avec toujours plus de force et de provocation le mandat confié par Macron : frapper toujours plus fort sur les plus modestes et tous ceux qui n'ont que leur travail pour vivre, pour continuer de gaver le capital et les plus grandes fortunes.
— Julien Brugerolles (@JuBrugerolles) July 15, 2025
Pour le député Rassemblement National de l'Allier, Jorys Bovet, la suppression de deux jours fériés ne passe pas.
Après plusieurs mois de travail sur le budget, le résultat est le suivant : supprimer deux jours fériés.
— Jorys Bovet (@JorysB3) July 15, 2025
Il faudrait donc sacrifier deux dates symboliques de notre histoire pour réaliser des économies.
« Les Français vont devoir se serrer la ceinture. »
Et l’immigration dans…
"Les mêmes veulent gouverner Clermont"
Marianne Maximi, députée insoumise du Puy-de-Dôme, prédit "une année noire pour les plus pauvres" en 2026.
En 2026, année noire pour les plus pauvres.
— Marianne Maximi (@MarianneMaximi) July 15, 2025
Bayrou annonce le gel des prestations sociales et du barème de l'impôt sur le revenu.
Et en prime, la suppression de 2 jours fériés.
Les profits du CAC 40 et des grandes fortunes françaises eux, dorment au chaud.#Budget2026 pic.twitter.com/jWRszW6bcX
Au niveau local, le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, s'est fendu d'un message sur les réseaux sociaux étrillant "les Mozarts de la Finance" qui "veulent gouverner Clermont".
Ils se disaient « Mozarts de la Finance », l’on devait voir ce qu’on allait voir… 8 ans plus tard, ils suppriment (entre autres) 2 jours fériés pour tous les français. Triste fin du macronisme qui trouve en LR un funeste allié.
— Olivier Bianchi (@olivierbianchi1) July 16, 2025
Attention, les mêmes veulent gouverner Clermont.
Reste à voir si les annonces controversées du Premier ministre amèneront une nouvelle motion de censure à l'Assemblée nationale. Plusieurs syndicats appellent déjà au rassemblement à la rentrée de septembre.