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Clermont-Ferrand dans le top des villes avec un mode de vie durable

Clermont-Ferrand dans le top des villes avec un mode de vie durable
Parmi les critères sélectionnés : la revente de produits d'occasion, le covoiturage et l'anti-gaspi - DR

A l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, un classement des villes françaises engagées dans un mode de vie responsable a été publié.

Trois plateformes publient un classement des villes où les habitants ont un mode de vie responsable. Leboncoin, Blablacar et Too Good to Go ont comparé la manière de consommer dans plusieurs grandes villes françaises. Clermont-Ferrand apparaît parmi les meilleurs élèves.

Anti-gaspi, covoiturage, occasion

Les trois entreprises ont pu mesurer différents aspects de la vie quotidienne. Leboncoin pour la revente de produits d'occasion entre particuliers, Blablacar avec le covoiturage et les déplacements collectifs et Too Good to Go le spécialiste de l'anti-gaspi avec des paniers peu chers de produits destinés à la poubelle.

L'étude a été réalisée dans le cadre de la Journée mondiale de l'environnement pour encourager les gestes durables du quotidien. Les trois plateformes cumulent plus de 54 millions d'utilisateurs en France.

Le classement

Comme on peut le voir sur ce classement, la capitale auvergnate conforte sa place dans le top 10 des villes avec les modes de vie les plus durables. En gagnant 4 places, elle occupe la 6e position derrière un top 3 composé de Bordeaux, Rouen et Lyon. Paris n'est que 18e du classement.

  Ville de plus de 100.000 habitants Différence avec le classement 2024
1 Bordeaux =
2 Rouen +4
3 Lyon +3
4 Grenoble -2
5 Toulouse =
6 Clermont-Ferrand +4
7 Caen +5
8 Rennes +3
9 Aix en Provence -5
10 Angers +4

 

Jérôme Fourquet, directeur opinion de l'IFOP, analyse ces résultats :

L’intensité du recours à ces plateformes dans un territoire donné traduit à la fois le degré de sensibilité écocitoyenne de la population locale, mais également sa propension à adopter les pratiques s’apparentant à ce que nous avons appelé « l’économie de la débrouille ».

À la lecture de ce classement on peut une nouvelle fois en conclure que la moitié ouest du pays s’est davantage appropriée ces outils et est manifestement entrée plus rapidement dans l’ère de l’économie collaborative.