Michelin et la Formule 1, officiellement terminé ?

Michelin et la Formule 1, officiellement terminé ?
Michelin ne reviendra pas en F1 / photo d'illustration

Le fabricant de pneumatiques, Michelin, ne souhaite pas déposer sa candidature pour devenir le fournisseur de la Formule 1 à partir de 2025. La raison : des désaccords existent depuis des années entre les deux organismes.

17 ans après son départ en Formule 1, Michelin ne compte pas revenir de sitôt. N’étant pas sur la même longueur d’onde que l’entreprise sportive, le manufacturier se voit dans l’obligation de ne pas déposer de candidature pour être son fournisseur pneumatique dès 2025.

Des points de vue qui diffèrent

Si le producteur Michelin, basé à Clermont-Ferrand, est parti de la Formule 1 dans les années 2000 c’est pour une bonne raison. La Fédération internationale de l’automobile (FIA) veut de ses prochains distributeurs que leurs pneus s’autodétruisent. En misant sur la dégradation pneumatique, cette dernière a pour ambition de créer du spectacle. Une situation qui ne semble pas séduire la firme française, qui aspire à ne changer pour rien au monde sa politique : celle de se servir du sport automobile pour la vie quotidienne. Pour Florent Menegaux, PDG de Michelin, les pneus doivent être performants du premier au dernier tour.

Quels futurs fournisseurs potentiels pour la F1 ?

La FIA peut compter sur ses fournisseurs de longue date pour imposer sa stratégie. C’est le cas de Pirelli, qui est son distributeur exclusif depuis 2011. Pour l’instant, le groupe italien est le seul à répondre aux exigences imposées par l’organisation sportive. Depuis 1950, la filiale comptabilise 190 victoires en 349 courses. Un autre distributeur de pneumatiques sera sûrement aux côtés de Pirelli. Il s’agit du fabricant sud-coréen, Hankook, mais sa candidature s’avère être suspendue.

La FIA espère trouver ses prochains fournisseurs pour 2025, 2026 et 2027 grâce à un appel d’offres, lancé en mars dernier. Même si le manufacturier Michelin n’est à l’heure actuelle pas intéressé par cet appel, il n’écarte pas l’idée de revenir un jour en Formule 1.