The Police : il n'y a plus aucun espoir que le groupe se reforme

The Police : il n'y a plus aucun espoir que le groupe se reforme
The Police, c'est définitivement terminé.

Stewart Copeland est formel.

Juré pour le festival Canneséries, Stewart Copeland, batteur et fondateur du groupe The Police est revenu pour Le Parisien sur l'histoire du groupe et a confirmé que celui-ci ne se reformera jamais même s'ils l'ont fait en 2007 et 2008 pour ce qui est aujourd'hui leur ultime tournée.

"C'est fini. Je rejoue nos chansons avec un orchestre symphonique dans ma tournée "Police Deranged For Orchestra" et je m'amuse énormément. Sting aussi les joue et quand je le vois en concert, il est heureux. Quand on est ensemble, on rit de ce plaisir que nous procure le fait de jouer les chansons de Police sans avoir les deux autres dans les pattes ! Quand je suis avec l'orchestre symphonique, le bassiste ne se retourne pas vers moi pour me hurler dessus."

Grosse ambiance, donc...

Pour autant, Stewart Copeland ne renie rien de son passé et de la riche histoire de Police.

"Je m'étonne de voir à quel point on a galéré avant de se rendre compte de quoi Sting était capable. Quand je l'ai embauché, c'était parce qu'il savait chanter, jouer de la basse et qu'il avait son propre ampli. Et pour son charisme aussi. Mais on n'avait aucune idée de ses talents d'auteur-compositeur. (...) Quand Andy [Summers] nous a rejoints, c'est là que le cerveau musical de Sting s'est enclenché."

Cependant, il intéressant de noter que Stewart Copeland n'oublie pas The Police. Il va sortir un livre sur son aventure dans le groupe, "Police Diaries" qui regroupe des documents et des notes personnelles.

"Je notais plein de choses dans mon journal, chaque jour. Combien on était payés, quel concert on avait joué, je nous donnais une appréciation - souvent 5 étoiles, j'étais très généreux, j'écrivais combien il y avait de personnes dans le public. Je jouais le rôle de manager, je réservais les camions, j'avais tous les reçus."

Il sortira aussi l'album live "Police Deranged For Orchestra" dans lequel il revisite les grands succès de Police avec un orchestre symphonique.