Et la version officielle disait que c'était le travail de la députée MoDem Delphine Lingemann, qui avait sollicité l'aide du Premier ministre François Bayrou, qui avait permis de débloquer la situation.
Une version qui ulcère Olivier Bianchi, qui estime que cet épisode "ressemble fort à de la politique pré-électorale". "Quelle honte !", s'emporte le maire PS de Clermont-Ferrand sur les réseaux sociaux, dégainant à son tour un courrier adressé au gouvernement le 22 avril dernier pour l'alerter de la montée de l'insécurité dans sa ville.
Puisque tout le monde y va de son courrier voici le mien : certainement le premier, il date du 22 avril mais il n’a pas encore reçu de réponse officielle. Tout cela ressemble fort à de la politique préélectorale. Quelle honte ! pic.twitter.com/eIrVaF8gCM
— Olivier Bianchi (@olivierbianchi1) August 1, 2025
Dans cette lettre adressée à Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, faisant suite à la fusillade mortelle de l'avenue Charras, Olivier Bianchi réclamait de la part de l'Etat "davantage de moyens pour assurer la sécurité de nos concitoyens". Et le renforcement "des termes et conditions du Contrat de sécurité intégré signé avec l'Etat en 2021".
Alors, qui d'Olivier Bianchi ou de Delphine Lingemann a davantage attiré l'attention du gouvernement sur la situation clermontoise ?