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Soldes d'hiver 2024 : à Aubière (63), la seconde main veut remplacer le neuf soldé

Soldes d'hiver 2024 : à Aubière (63), la seconde main veut remplacer le neuf soldé
Entre 500 et 600 pièces ( vêtements et accessoires) sont entreposées dans 28 mètres carrées / Crédits : Les trucs de l'Axolotl

Les soldes débutent aujourd'hui, le moment propice pour s'acheter ce petit haut aperçu la semaine dernière, désormais à moins 40 %. Mais dans un contexte ou la préservation de l'environnement est importante, les clients se tournent vers la seconde main.

Les premières notes des soldes de l'année résonnent, avec des réductions allant jusqu'à 20% voire 50% dans les grandes enseignes. Le moment idéal pour se lancer dans une séance shopping. Pourquoi ne pas allier plaisir et préservation de l'environnement ?

Au coeur d'Aubière, Floriane, auto entrepreneur, a ouvert les portes de sa friperie il y a trois mois. "Les trucs de l'Axolotl", une friperie exclusivement dédiée aux femmes, harmonise l'achat au kilo avec une section dépôt/vente.

En pleine période de soldes, Floriane reconnaît les défis auxquels font face les friperies. Les premiers jours peuvent être délicats, mais elle reste optimiste : "Les soldes font du tort à la seconde main au début, c'est vrai. Cependant, nos clients se rendent rapidement compte que la qualité et les prix pratiqués en friperie ou dépôt/vente sont souvent plus attractifs que les réductions temporaires des enseignes traditionnelles."

En revanche, Floriane propose certains articles de friperie à moitié prix pendant la période des soldes. Certains se retrouvent alors à 2 ou 3 euros. Par contre, les articles du dépôt/vente ne sont pas soldés car le prix a déjà été fixé avec les propriétaires des vêtements.

 

Une prise de conscience environnementale croissante

La qualité des pièces est mise en avant par Floriane, à des prix bien plus abordables que le neuf, offre ainsi une alternative à la surconsommation : "Je ne vends pas de Dior, ni de Louis Vuitton à moitié prix" s'exclame t-elle tout en reprenant : "Mais j'ai des pièces classiques ou un peu plus chères"

"C'est un geste éco-citoyen" explique-t-elle, faisant référence au choix des clients de déposer leurs articles plutôt que de les jeter. Un acte qui, selon elle, s'inscrit dans une prise de conscience croissante.

Loin d'être réservé aux jeunes, Floriane accueille une clientèle variée. "J'ai des personnes retraitées qui viennent. Elles sont contentes de revaloriser des vêtements qu'elles ont dans leurs armoires et d'apprendre que ça a fait plaisir à quelqu'un."