Pneus hiver et chaînes obligatoires pour les automobilistes dans les massifs montagneux

Pneus hiver et chaînes obligatoires pour les automobilistes dans les massifs montagneux
Les voitures devront désormais être équipées dans les massifs montagneux / Crédit : Pixabay

C'est désormais obligatoire. Depuis ce 1er novembre, les voitures doivent être équipées de pneus hiver ou de chaînes pour circuler dans les communes situées en zone de montagne. Cela, sous peine de sanction.

Pour la troisième année consécutive, les véhicules circulant en zone de montagne doivent impérativement s'équiper, comme le précise les décrets gouvernementaux. A partir de ce mercredi 1er novembre, jusqu'au 31 mars, les automobilistes doivent se munir, au choix, de pneus hiver ou de chaînes. Ces équipements permettent d'adapter la conduite à la rigueur hivernale, qui pourrait toucher l'Auvergne cette année. Au niveau national, 34 départements sont concernés par cette législation. Au vu de leur relief, le Cantal, la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme sont forcément concernés.

En Haute-Loire et dans le Cantal, c'es l'ensemble du département qui est concerné par l'obligation d'équipements. Ellle concerne les véhicules légers et utilitaires, les camping-cars, les poids-lourds et les autocars. En revanche, elle ne s'applique pas aux véhicules équipés de pneus à clous. Les risques de routes enneigées ou verglacées sont forts en Haute-Loire. Coté Puy-de-Dôme, seules quelques parties du département sont concernées. Les zones montagneuses des secteurs d'Ambert, de Vollore-Montagne, de Saint-Nectaire ou encore de Pontgibaud sont impactées par cette réglementation. En tout, 161 communes seront concernées.

Dans l'Allier, la plupart du département n'est pas impactée par cette législation, à part quelques communes de moyenne montagne : Châtel‑Montagne, Ferrières-sur-Sichon, La Chabanne, La Guillermie, Laprugne, Lavoine, Saint-Clément et Saint-Nicolas-des-Biefs.

Cet hiver 2023-2024 devrait de nouveau être placé sous le signe de la pédagogie. Pour laisser le temps aux usagers de disposer sereinement de ces équipements, aucune sanction ne devrait être appliquée pendant cette période hivernale, sauf contre-ordre gouvernemental. Les forces de l'ordre ne verbaliseront pas les automobilistes, mais devrait quand même assurer une présence accrue sur les routes auvergnates pour réaliser de la prévention routière. Mais l'explication est surtout d'ordre financier : il en coûte au minimum 400 euros pour adapter son véhicule à cette nouvelle norme.