Quelles mesures pour le déconfinement ?

Alors que la rentrée des classes se prépare, le président de la République Emmanuel Macron a réuni un nouveau conseil de défense ce mercredi 21 avril qui s’annonce décisif dans la préparation du déconfinement.

Lors de son allocution le 31 mars dernier, le chef de l'État avait annoncé un couvre-feu à 19h dans tout l'Hexagone, la limitation des déplacements à 10 km du domicile sauf motif impérieux, ainsi que le recours systématique au télétravail et ce pour quatre semaines à partir du samedi 3 avril? Ces mesures sont donc en place jusqu'au 2 mai. 

Un protocole de déconfinement ?
S'agissant du couvre-feu, certains au gouvernement souhaitent jouer la carte de la prudence et en ce sens, voudraient voir le couvre-feu actuel retardé d'une heure tout au plus en métropole, tandis que les partisans de la réouverture plaident pour un couvre-feu à 23h.
La fin de la limitation des déplacements est quant à elle acquise : les déplacements interrégionaux seront donc à nouveau autorisés à partir du 3 mai.
Lors de son allocution, Emmanuel Macron avait également évoqué une possible réouverture des terrasses de cafés-restaurant ainsi que des lieux de cultures autour de la mi-mai. Le président n’a pour le moment pas encore fixé de conditions sanitaires ni de jauge d’accueil pour ces différents lieux. Beaucoup reste encore à être discuté. 

Vaccination
La campagne de vaccination continue de s’étendre : elle concerne désormais les plus de 55 ans qui exercent des professions considérées "de deuxième ligne". Ils vont avoir accès à des créneaux de vaccination prioritaires dès ce samedi, comme l’a annoncé le ministère du Travail ce mardi 20 avril. Parmi eux, les caissières, conducteurs de bus, ou encore agents d'entretien. En tout ce sont 400.000 personnes qui sont concernées. Pour le moment en France, un quart de la population majeure a reçu au moins une injection contre le Covid-19.  Les premières injections du vaccin Johnson & Johnson devraient débuter dès ce samedi comme annoncé par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.