Jeudi 27 août, une douzaine de militants de Greenpeace se sont rassemblés devant la préfecture du Puy-de-Dôme pour protester contre la passivité des politques français face à la déforestation inquiétante en Amazonie.
Dés 7h du matin, les banderoles étaient brandies et des fumigènes allumés pour attirer l'attention sur le groupe de manifestants. Sur les pancartes et banderoles étaient inscrits des messages visant particulièrement Emmanuel Macron qui est accusé de laisser le poumon de la planète être détruit par une déforestation intense.
Un militant du groupe Greenpeace de Clermont-Ferrand a déclaré à France 3 :
On veut interpeller Emmanuel Macron et son gouvernement sur les feux qui ravagent l’Amazonie, et qui coïncident avec une destruction de la forêt pour créer des terres cultivables. Dans une interview qui date de l’année dernière, Monsieur Macron reconnait une complicité de la France dans la déforestation, parce qu’on est dépendants des importations de soja du Brésil, cultivé sur des terres qui étaient autrefois la forêt. On en importe 4 millions de tonnes par an. En 2018, une stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée avait été pensée, mais elle n’a pas été mise en application. Ce que Greenpeace demande, c’est qu’elle soit appliquée avec des mesures contraignantes et que les autorités françaises garantissent que les importations n’entrainent pas de déforestation ou de dégradation des écosystèmes.
Clermont-Ferrand n'est pas la seule ville où les manifestants de Greenpeace se sont unis pour protester puisque des rassemblements similaires se sont opérés dans plusieurs grandes villes de France comme à Lyon, à Paris ou à Lille.