Parmi l'ensemble de ces sportifs, Jean-Claude Theillère, coureur entre 1966 et 1972 et ancien Champion de France a déclaré croire en la victoire du jeune Romain Bardet. Il lui reconnait une expérience solide ainsi qu'un talent certain, deux atouts pouvant faire la différence durant la compétition. De plus, il souligne le fait que le jeune coureur soit bien entouré, par de "bons rouleurs", dont notamment Tony Gallopin.
Ferdinand Julien, coureur lors de huit compétitions du Tour de France, entre 1971 et 1981, croit dans les chances de Bardet de sortir gagnant de la Grande Boucle, à condition qu'il perde le moins de temps possible au moment du contre-la-montre par équipes. A son tour, il reconnait les compétences de l'équipe de cyclistes qui entoure le coureur.
Claude Séguy, originaire de la Haute-Loire, professionnel de 1987 à 1990, désigne les adversaires de Bardet, supérieurs à ce-dernier en contre-la-montre. Il doute des chances du coureur de s'imposer malgré la qualité de l'équipe qui l'épaule. Jean Chassang, de l'Allier, participant de six Tours de France entre 1975 et 1981, pense que la potentielle victoire de Bardet sera compliquée toujours en raison du point faible du coureur qu'est le contre-la-montre. Néanmoins, il affirme qu'il se place parmi les meilleurs en étape de montagne et qu'il a tout pour sortir un jour victorieux du Tour.
Enfin, le puydômois Raphaël Géminiani, professionnel de 1946 à 1960 trouve quant à lui qu'à ce stade il est impossible de se prononcer. Selon lui, Froome est l'adversaire le plus sérieux de Bardet sur cette Grande Boucle.
Source L'Eveil
