ESCAPADES EN AUVERGNE - Le Chalet d'observation, la science au sommet du Puy-de-Dôme

ESCAPADES EN AUVERGNE - Le Chalet d'observation, la science au sommet du Puy-de-Dôme
Appareil d'observation au sommet du Puy-de-Dôme / RVA

A 1465 mètres d'altitude, une station de recherche atmosphérique a été installé tout en haut du Puy-de-Dôme. Avec son instrumentation à la pointe, elle permet des analyses scientifiques très poussées. Bienvenue dans ce chalet pas comme les autres !

Au sommet du Puy-de-Dôme, il n'y a pas seulement un panorama magnifique, le Panoramique des Dômes ou la fameuse "fusée" visible à des dizaines de kilomètres à la ronde. Il y a également un petit chalet qui permet d'observer et de réaliser les recherches atmosphériques les plus précises possibles. Grâce à ses appareils de pointe, l'Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC) travaille sur l'analyse des propriétés physiques, chimiques et biologiques des composés atmosphériques. Et pourtant, malgré ces technologies du futur, il faut bien remonter le temps pour comprendre l'origine du site.

C'est en 1871, que le président de la République d'alors, Adolphe Thiers, signe le décret portant sur la création de l'établissement. L'idée de départ est double : étudier les phénomènes là où ils se produisent, mais aussi installer des laboratoires de recherche dans les facultés de province. Cet Observatoire, l'un des premiers de ce type au monde, on le doit à Emile Alluard, géophysicien qui vécut à Clermont-Ferrand. L'inventeur de l'hygromètre à condensation a eu l'idée de fonder ce chalet au sommet du Puy-de-Dôme, afin d'observer au plus près les événements atmosphériques.

Aujourd'hui, l'Observatoire, relié au laboratoire scientifique sur le campus des Cézeaux à Aubière, accueille de nombreux outils d'analyse. ils fournissent en continu des données météorologiques mais également une étude poussée sur les polluants et les nuages.

Alors, comment ça se passe exactement à l'intérieur de ce chalet, qui a traversé 150 ans d'histoire ? Réponse avec Jean-Luc Baray, physicien adjoint à l'OPGC :