Membre du groupe PS à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, l'élu isérois a publié un tweet qui n'est pas passé inaperçu à l'occasion de la séance plénière du 18 décembre dernier.
Et pour cause, alors que des paquets de pastilles Vichy étaient distribués aux conseillers régionaux, Stéphane Gemmani a indiqué sur le réseau social : "Le décor est planté : le pouvoir, le territoire, et la nostalgie soigneusement emballée. Rien n’est laissé au hasard. Et non, vraiment, ça ne s’invente pas… Bienvenue en Région Auvergne-Rhône-Alpes…"
Une allusion au régime de Vichy, alors que ces pastilles étaient plutôt distribuées pour célébrer le 200e anniversaire de la marque emblématique de la région.
Immédiatement, le vice-président de la Région et maire de Vichy Frédéric Aguilera a pris la parole pour dénoncer "le mépris de la gauche pour Vichy" qu'il trouve "indécent" : "Ils entretiennent volontairement l’amalgame entre une ville bimillénaire et 4 années d’un régime imposé. Vichy, c’est 2000 ans d’histoire. La pastille, 200 ans. Réduire une ville à Pétain est une honte. Les socialistes feraient mieux de laver leur conscience avant de donner des leçons, eux qui ont longtemps idolâtré Mitterrand, pétainiste de la première heure".
Le président de la collectivité Fabrice Pannekoucke a également condamné le tweet : "Abject et indigne de la part des élus socialistes. Assimiler Vichy, une pastille et le drapeau français au régime de Pétain est une manipulation minable. Un drapeau français dans un hémicycle républicain ne choque personne. Soutien total aux habitants de Vichy et Frédéric Aguilera".
Abject et indigne de la part des élus socialistes. Assimiler Vichy, une pastille et le drapeau français au régime de Pétain est une manipulation minable. Un drapeau français dans un hémicycle républicain ne choque personne. Soutien total aux habitants de Vichy et @Aguilera_Fred pic.twitter.com/xHDCNEu5NE
— Fabrice Pannekoucke (@Pannekouckefabr) December 18, 2025
Une polémique qui a poussé le vice-président du groupe PS Johann Cesa à s'excuser lors de la reprise de la session, non sans avoir obligé Stephane Gemmani à effacer son post.
