Une organisation lourde mais désormais bien rodée, indispensable pour sécuriser les 1 200 km de voiries répartis sur les 21 communes du territoire.
Fonctionnant 24 h/24, le dispositif repose sur trois priorités : la sécurité des usagers, la fluidité du trafic et la capacité d’intervenir rapidement en cas de neige ou de verglas. Dans les faits, les axes structurants, les accès aux hôpitaux, aux voies rapides, les rues les plus fréquentées ainsi que le centre-ville et les côtes restent les secteurs traités en premier. Mais la Métropole assure que "toutes les voiries sont traitées progressivement".
Chaque semaine, une centaine d’agents d’astreinte est mobilisée : conducteurs, accompagnants, mécaniciens, cadres, personnels chargés du chargement du sel, sans compter les équipes communales et les agents d’espaces verts ou de propreté en renfort.
Pour tenir face aux aléas climatiques, la Métropole dispose de 78 véhicules : camions lourds, tracteurs, voitures d’intervention ou tractopelles. Les saleuses sont désormais équipées de capteurs mesurant la température de chaussée et de dispositifs d’épandage de saumure, permettant un traitement plus précis et une meilleure maîtrise de la consommation de sel. L’adaptation du matériel se poursuit également avec des véhicules plus compacts mieux adaptés à l’évolution des rues urbaines.
800 bacs à sel et un suivi météo renforcé
Comme chaque hiver, 800 bacs à sel sont répartis dans l’espace public. Les riverains peuvent y puiser pour déneiger leurs trottoirs, tandis que les agents les utilisent pour sécuriser les abords des écoles, hôpitaux, arrêts de bus ou bâtiments publics. L’hiver dernier, 1200 tonnes de sel avaient été utilisées.
Pour la saison 2025-2026, les investissements dédiés à la viabilité hivernale s’élèvent à 960 000 euros, auxquels s’ajoute 500 000 euros de location d’engins spécialisés.
