Rejugé cette semaine à Clermont-Ferrand, un homme jusque-là présenté comme le dernier membre d’un groupe impliqué dans une vague de cambriolages survenue entre 2016 et 2018 a finalement été relaxé. Son arrestation tardive, à la fin de l’été, avait rouvert un dossier déjà lourd, marqué en 2019 par les condamnations de dix-sept personnes à de lourdes peines de prison.
À l'époque, ce jeune Roumain n’avait jamais été entendu par les enquêteurs. Lors de son passage devant le tribunal, il a assuré n’avoir aucun lien avec les nombreux vols qui avaient frappé des villages du département. Aucun élément matériel ne venait réellement appuyer son implication : pas de traces ADN, aucune empreinte ni images exploitables pour confirmer sa présence lors des effractions.
Les enquêteurs ne disposaient que d’une carte SIM à son nom utilisée dans un téléphone volé et de sa présence sur un campement lié au groupe, des éléments que la justice a jugés trop faibles pour l’incriminer.
Le tribunal a donc jugé les preuves insuffisantes et a relaxé le prévenu, clôturant ainsi le dernier volet de cette longue affaire de cambriolages.
