Si l’étude révèle une hausse générale des dépenses sur tout le territoire, Clermont-Ferrand se distingue par un coût de la vie relativement modéré comparé aux grandes métropoles étudiantes.
Selon le syndicat étudiant, un étudiant clermontois doit prévoir en moyenne 1130 euros par mois pour se loger, se nourrir, se déplacer et financer ses frais universitaires. La capitale auvergnate se classe ainsi 38e sur 47 villes étudiantes passées au crible, loin derrière Lyon (10e, 1324 euros) ou Paris (1re, 1627 euros).
L’écart reste significatif avec les autres villes d’Auvergne-Rhône-Alpes : Chambéry (17e, 1247 euros), Grenoble (24e, 1188 euros) ou encore Saint-Étienne (43e, 1094 euros). Si Clermont n’est pas la moins chère de la région, son positionnement dans le bas du classement en fait tout de même une destination étudiante plus abordable que les grandes capitales régionales.
L’UNEF publie son classement des villes universitaires donc voici le top 23 des villes les plus chères pour les étudiant•e•s.
— UNEF (@UNEF) August 20, 2025
L’étude au complet est à retrouver sur notre site internet. pic.twitter.com/YCg9vmd7HU
Au niveau national, l’UNEF souligne que le budget moyen d’un étudiant atteint désormais 1226 euros par mois, en hausse de 4,12% par rapport à 2024, soit +807 euros sur l’année. Cette progression est notamment liée à la flambée des loyers, y compris dans les résidences CROUS, mais aussi à l’augmentation du prix des transports et de l’alimentation.
Pour Clermont-Ferrand, la relative stabilité du marché locatif limite la flambée des coûts, même si les étudiants restent confrontés à des difficultés d’accès au logement, notamment en début d’année universitaire.
Avec un budget étudiant globalement inférieur à la moyenne nationale, la ville conserve donc un atout de taille en matière d’attractivité, surtout à l’heure où les grandes métropoles comme Lyon, Grenoble ou Paris voient leur coût de la vie exploser.
