En avril 2017, une jeune femme de 21 ans avait été embauchée au Leclerc de Thiers à la caisse. Si au début tout se passait pour le mieux - elle avait même été promue en février 2018 -, la situation s’est rapidement dégradée. Elle accusait son patron de comportements irrespectueux, d’humiliations et de subir une pression constante, y compris les week-ends et pendant ses congés.
La jeune femme porte plainte
La situation a empiré quelques temps plus tard quand la jeune femme a été contrainte de se mettre en arrêt maladie après une tendinite, jusqu'à un burn-out en août 2018. La jeune femme, alors incapable de retourner travailler, perdait du poids et souffrait de troubles du sommeil.
Elle avait porté plainte une première fois, mais l’affaire fut classée sans suite. Ce n'est qu’après une seconde plainte, en se constituant partie civile, que son patron a été mis en examen pour harcèlement moral.
Interdit d’exercer
Lors du procès, l’ancien directeur a tenté de se justifier et de nuancer les faits, en vain. Les collègues de la vingtenaire partageaient les mêmes sentiments.
Déjà condamné en 2018 pour des faits similaires, il écope finalement de 5000 euros d’amende et d’une interdiction d’exercer toute fonction de management au sein d’une entreprise ou d’une association pendant cinq ans.