Le syndicat CGT du centre hospitalier de Vichy tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme. Face à une direction qu'elle juge trop silencieuse sur certains sujets, les agents de l'hôpital veulent se faire entendre avant que cela n'impacte encotre plus leur quotidien.
Une situation qui s'aggrave
En février dernier, déjà, les salariés de l'hôpital avaient largement communiqué sur la situation alarmante des urgences. Plus de 110 patients admis chaque jour et certains pouvant rester jusqu'à 72 heures sur un brancard dans un couloir. Les périodes de crise sont liées aux pics épidémiques liés aux saisons des états grippaux. Mais depuis deux mois, le personnel dénonce des décisions qui tardent à être prise pour améliorer la prise en charge des patients.
Pour Antoine Jubin, secrétaire générale du syndicat CGT au centre hospitalier de Vichy, la situation s'est aggravée ses dernières semaines.
"La direction ne tient pas compte des remarques du personnel et de la réalité du terrain"
Antoine Jubin, secrétaire générale du syndicat CGT au centre hospitalier de Vichy
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Jusqu'à 40% d'écart de salaire entre les femmes et les hommes
Surtout, Antoine Jubin pointe du doigt la question salariale, mise de côté par la direction. Depuis 2021, l'hôpital a mis en place un plan d'égalité entre les femmes et les hommes mais la plupart des mesures ne sont pas appliqués selon le syndicat. Entre autres, l'absence de référents de la direction en cas de problème ou le manque de dispositifs pour le retour à l'emploi des femmes enceintes.
"A poste égal de direction, un homme va gagner autour de 100.000 euros par an contre 60.000 pour une femme"
Antoine Jubin, secrétaire générale du syndicat CGT au centre hospitalier de Vichy
La CGT dénonce également l'obligation pour les femmes enceintes à prendre sur leurs congés payés pour anticiper leurs congés maternité. Pourtant, au moment de leur grossesse, certaines agents peuvent être exposé à des produits dangereux et mettant en danger le foetus.
L'hôpital de Vichy poursuit sa politique d'économies
Dans quelques semaines, le centre hospitalier va mettre en place un plan d'efficience pour gérer son économie. Antoine Jubin craint que cela encourage à des suppressions de postes essentiels mais aussi d'autres projets.
Pour le responsable syndical, des tensions pourraient alors apparaître notamment dans le service pédiatrique de l'hôpital.