RTE - "Il n'y aura pas de blackout cet hiver en France !"

RTE - "Il n'y aura pas de blackout cet hiver en France !"

Cet hiver, le réseau électrique en France risque d’être sous tension. Mais à quoi faut-il s’attendre exactement ? On fait le point avec Hervé Philibert, directeur adjoint de l’exploitation chez RTE, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

"Il n'y aura pas de blackout cet hiver dans le pays", Hervé Philibert, le directeur adjoint de l'exploitation chez RTE, en région Auvergne-Rhône-Alpes, se veut rassurant auprès des Français.

Il faudra surtout s'attendre à des risques de coupures de courant localisées, temporaires et surtout programmées : "le risque pourrait survenir durant les heures de pic de consommation, le matin entre 8h et 13h environ, ou en début de soirée, quand tout le monde rentre chez soi". Mais, selon les dernières prévisions de RTE, ces risques devraient se concentrer, principalement, au mois de janvier.
A noter également, ces coupures seraient de l'ordre de 1 à 5 % de la consommation. Et pour limiter l'impact au quotidien dans les foyers ou au sein des entreprises, ces coupures d'électricité ne devraient pas durer plus de deux heures.

RTE a également conçu une application, appelée Ecowatt, pour consulter les prévisions en temps réel. Elle permettra de savoir, jusqu'à trois jours à l'avance, quelles zones en France seront concernées par ces coupures. Cette "météo de l'électricité" est déjà disponible sur smartphone ou sur le site monoecowatt.fr

Mais Hervé Philibert insiste surtout sur l'effort collectif pour réduire ou réguler au mieux sa consommation d'électricité au quotidien "tout ce qui chauffe, c'est ce qui consomme le plus ! Si chacun décale de quelques heures, hors pic de consommation, l'utilisation de son four, par exemple, ça peut faire la différence". 

Il faudra donc se montrer solidaire cet hiver partout en France: "si chacun parvient à se mobiliser, le risque de tension sur le réseau électrique français pourrait considérablement diminuer ou pourrait même être évité", conclut Hervé Philibert.