Société : Des cas de piqûres en soirée recensés à Clermont-Ferrand

Depuis quelques semaines, un peu partout en France, un nouveau phénomène de mode fait irruption en soirée : les piqûres. Plusieurs dizaines de fêtards ont signalé avoir été piqués à leur insu en soirée notamment à Clermont-Ferrand.

En boîte de nuit, dans des festivals ou encore dans des bars, plusieurs témoignages de jeunes en France recensent des piqûres contre leur gré pendant ces évènements. Les personnes touchées disent avoir ressenti des nausées, des vertiges, une vive douleur, parfois même découvrant des bleus sur leur corps le lendemain. Un phénomène qui inquiète, créant un véritable climat de "psychose" dans ces lieux de rassemblement.

Quelles substances dans ces seringues ?

D'après Le Parisien, « sur les 53 plaintes recensées au 22 avril, les analyses toxicologiques n’ont rien révélé. Ni GHB (« drogue du violeur »), ni GBL (plus répandue que le GHB, aux effets similaires), ni aucune autre substance nocive. »

Y a-t-il une possibilité de transmission du VIH ?

La transmission par le sang des virus de l’Hépatites B, C, Delta et VIH est possible. « De façon générale, dès qu'il y a une aiguille creuse, le risque est très réel […] », estime le professeur Sophie Alain, virologue au CHU de Limoges dans une interview accordée au journal La Montagne.

« Il y a de très grandes différences dans les seuils de charge virale à atteindre pour transmettre ces virus […] le risque moyen de contamination après accident percutané est de 0,32 % pour le VIH, 1,8 % pour l'hépatite C et de 6 à 30 % pour l'hépatite B. », souligne la virologue.

Quand est-il de Clermont-Ferrand ?

Jeudi 28 avril, à l’occasion du concert de Ninho au Zénith d’Auvergne, plusieurs cas de piqûres ont été recensés dans la foule, sans effets néfastes sur les personnes atteintes, un phénomène tout de même qui inquiète de plus en plus le monde la nuit.