Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption : lancement des rénovations

La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, à Clermont-Ferrand, fait l'objet d'une importante opération de restauration au niveau de sa toiture en plomb. Une première enveloppe de 3,8 millions d'euros a été affectée par l'État, dans le cadre du Plan de relance.

La cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption possède une toiture en plomb, tout comme la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Après le terrible incendie qui a touché cette dernière, l’Etat a décidé de mettre en place un Plan de relance pour rénover les 87 cathédrales de France en injectant 80,5 millions d’euros dans ces rénovations. La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption bénéficie de 3,8 millions d’euros dans un premier temps, même si le chantier global est évalué au double de ce montant.  

Le chantier 
Le chantier de rénovation se déroulera de 2022 jusqu’en 2025 : la toiture en plomb du grand comble qui est située à l’arrière des flèches concentrera une grande partie des travaux.
Pour le moment, deux options sont envisagées : retirer les plaques de plomb actuellement en place et les remplacer par des nouvelles, ou bien les fondre et les réutiliser pour en faire de nouvelles. Les deux options seront attentivement examinées pour choisir celle qui sera la plus durable dans le temps, puisque cette rénovation perdurera sur plusieurs générations.

La cathédrale 
La cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, située à Clermont-Ferrand, a été construite en 1248 pour remplacer une église romane. Sa construction s’effectue sous l’impulsion de l'évêque Hugues de la Tour et le chantier se fait quant à lui sous les ordres de Jean Deschamps, qui a également construit les cathédrales de Narbonne et Limoges.
C’est à l’utilisation de la pierre de Volvic que la cathédrale doit sa couleur sombre : c’est le premier exemple de l'utilisation de la pierre de Volvic en architecture. Vers 1350, le chantier sera interrompu pendant près de 500 ans : c’est la visite de Napoléon III en 1862 qui relancera les travaux qui reprendront sous les ordres de Viollet-le-Duc. Après la démission de ce dernier en 1874, c’est son élève, Anatole de Baudot, qui poursuivra les travaux.