Eric Roux : "Le festival du court-métrage de Clermont-Ferrand est un espace de témoignage et de militantisme populaire"

Eric Roux : "Le festival du court-métrage de Clermont-Ferrand est un espace de témoignage et de militantisme populaire"
Éric Roux, président de Sauve qui peut le court-métrage, organisateur du festival © Xavier G. - RVA

La 46e édition du festival international du court-métrage démarre demain soir. L'occasion de revenir sur son organisation et les choses à voir du 2 au 11 février dans les salles clermontoises.

Du 2 au 11 février, le festival international du court-métrage reprend sa place à Clermont-Ferrand. Une 46e édition riche et éclectique avec la volonté toujours farouche de faire découvrir des expériences de cinéma inédites. Après les années Covid, les difficultés financières et d'organisation, le festival a connu une tempête dont elle espère se relever après cette édition. On parle de tout cela et bien plus avec Éric Roux, président de Sauve qui peut le court-métrage et organisateur du festival.

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Cette année, le festival du court-métrage a dû faire une sélection plus resserée, faute de budget. De même, le prix unitaire du billet a été légèrement augmenté. Il passe de 4 à 4€50 la place, augmentation pour les spectateurs pour aider le festival à trouver un équilibre financier.

Mais ce qui marque cette 46e édition, c'est bien sûr sa volonté de mettre en avant le travail des femmes dans l'industrie du cinéma. Longtemps invisibilisées, le festival veut les mettre au-devant de la scène, à la place qu'elle mérite, au même titre que les homologues masculins. Cinq rétrospectives leur sont dédiées :

  • Insoumises : une rétrospective avec des portraits de femmes en feu (huit séances par programme)
  • Eurovisions : 24 réalisatrices provenant de 25 pays pour mettre en avant leurs talents (huit séances par programme)
  • Bloody Girl : une séance trash avec beaucoup d'émoglobine (Vendredi 9 février 2024 - 21h30 - Cocteau )
  • Décib'elles : tour d'horizon des productions musicales féminines (quatre séances)
  • Polar : du suspence avec des figures de femmes fortes et qui se battent (cinq séances)

De nombreuses rencontres sont aussi prévues tout au long de la semaine. Vous avez tous les détails dans le programme du festival.

 

Éric Roux, président de Sauve qui peut le court-métrage et organisateur du festival international du court-métrage à Clermont-Ferrand :