A Thiers (63), une pétition contre les crottes de chiens veut faire bouger les choses

A Thiers (63), une pétition contre les crottes de chiens veut faire bouger les choses
Plus d'une centaine d'habitants et de commerçants ont signé la pétition © Capture Google Maps

Depuis plusieurs mois, les riverains du centre de Thiers n'en peuvent plus de voir des excréments de chiens devant leurs paliers.

C'est un fléau qui peut détruire le charme d'une belle ruelle. Les déjections canines sont le mal de certaines communes qui ne savent plus quoi faire contre les maîtres et maîtresses de chiens peu respectueux. A Thiers, les riverains du centre-ville ont décidé de faire une pétition, remise à la mairie, pour que les choses changent.

Au total, ce sont plus de 150 personnes qui ont signé la pétition lancée par un Thiernois. Ces derniers dénoncent la prolifération des crottes de chiens au bas de leur immeuble ou au pied de leur commerce. Riverains et commerçants n'en peuvent plus de regarder le sol en marchant dans la rue.

"La rue Denis Papin, c'est la zone 51 !"
Témoignage d'un Thiernois

Jean-Pierre, auteur de la pétition et habitant de Thiers de nombreuses années, a vu un changement de comportement dans les propriétaires de chiens. "Beaucoup ne ramassent plus les déjections" nous confie-t-il. Mais celui-ci veut clarifier les choses : "je n'ai rien contre les chiens mais quand on le promène, il faut assumer. C'est comme avec un bébé, il faut nettoyer derrière lui".

"Mieux vaut regarder où l'on met les pieds en marchant" commente Jean-Pierre

 

Des nettoyages quasi quotidiens

Depuis la remise de la pétition aux autorités, la municipalité de Thiers a entrepris des nettoyages quasi quotidiens. "Depuis la pétition, il y a du mieux, la rue est moins sale" selon un commerçant qui souhaite rester anonyme. Néanmoins, même si les agents de propreté de la ville passent dans la rue en semaine, "le week-end, c'est le retour de la saleté".

En tout cas, certains riverains ne se résignent pas. Jean-Pierre c'est même présenté à la police, preuves à l'appui. Mais dans ce genre de cas, si le délit n'est pas pris sur le fait, les autorités sont impuissantes. Celui-ci espère être entendu prochainement dans un entretien avec le maire, Stéphane Rodier.