La Région veut reprendre la main sur la sécurisation de la gare de Clermont-Ferrand

La Région veut reprendre la main sur la sécurisation de la gare de Clermont-Ferrand
© Xavier G. - RVA

En moyenne, une à deux agressions physiques se produisent chaque semaine dans la gare clermontoise. Pour sécuriser le quartier, une mutualisation des services doit permettre le retour à la tranquillité.

Comment endiguer la délinquance autour des gares SNCF ? Difficile d'y trouver une réponse mais la région Auvergne-Rhône-Alpes veut prendre le problème à bras le corps. Une coordination de différentes institutions se prépare pour tenter d'apaiser le quartier de la gare de Clermont-Ferrand. Service de l'État, justice, Gare & Connections et la région veulent coordonner leur action pour rassurer les 13.000 voyageurs quotidiens de la gare.
 

Des agents de sécurité en permanence

Dans les prochaines semaines, plusieurs mesures vont immédiatement être mis en place à la garde de Clermont-Ferrand. Tout d'abord la présence d'une borne d'appel d'urgence côté public. En cas d'agression, il suffira d'appuyer sur un bouton pour appeler de l'aide ou un agent de sécurité.

La présence de vigiles sera également renforcé notamment le matin même si l'affluence n'est pas importante. Le personnel de sureté ferroviaire sera déployé aux moments qui génèrent le plus de monde ou de trafic dans la gare, notamment du début d'après-midi à la fin de journée.

Emmanuel Fernex de Mongex, directeur régional pour la sureté ferroviaire appuie ce nouveau dispositif par des chiffres alarmants : "c'est entre trois et quatre faits d'atteinte aux biens chaque jour (vol à l'arraché entre autres) et c'est une à deux agressions physiques chaque semaine". Les incivilités sont surtout remarquées en début de journée, vers 14h, d'où la mobilisation des équipes sur cette tranche horaire.
 

Caméras de surveillance et comparutions immédiates

250.000 euros ont été investi par la région AURA pour l'installation de nouvelles caméras de surveillance en gare de Clermont-Ferrand. Le but : que la peur change de camps. Notamment en renforçant les sanctions et les comparutions immédiates lorsqu'une agression se produit. Un magistrat dédié à cette question sera engagé pour empêcher les personnes malveillantes de revenir en gare et de les poursuivre rapidement.