A Chamalières (63), la ville veut se défendre contre les cybers attaques

A Chamalières (63), la ville veut se défendre contre les cybers attaques
A partir du mois de mars, des ateliers et des conférences seront organisé à Chamalières ©

La commune de Chamalières dans le Puy-de-Dôme va mettre en place des ateliers et une campagne de sensibilisation aux piratages informatiques. Avec pour objectif de donner les bons réflexes à tout le monde.

Comment prévenir les cybers attaques au sein des communes ? La ville de Chamalières (Puy-de-Dôme) a décidé de prendre le problème très au sérieux en signant une convention avec tous les acteurs de la sécurité de la ville. "360 CyberCham" doit permettre de sensibiliser tous les Chamaliérois aux risques du piratage informatique en adoptant les bons réflexes.
 

Ne pas se laisser faire face au piratage

Lors de la signature de la convention, tous les grands acteurs de la sécurité ont répondu présent. Le Préfet du Puy-de-Dôme, la Procureure de la République, l'Inspecteur académique, le Directeur de la Police Nationale du Puy-de-Dôme et le Commandant de Gendarmerie du Puy-de-Dôme. Tous avec la volonté d'envoyer un signal fort : ne pas se laisse faire face aux pirates informatiques.

De l'aveu de Xavier Bousset, adjoint au maire en charge de la prévention de la sécurité et de la santé, la ville de Chamalières a déjà fait l'objet d'attaques informatiques par le passé.

"Aucune collectivité n'est à l'abri contre les cybers attaques.
La question n'est pas de savoir si on sera un jour attaqué mais quand on le sera.
"
 

Des conférences publiques et des ateliers pour tous les âges

Pour anticiper et prévenir ses potentielles attaques informatiques, la ville de Chamalières va organiser des actions de sensibilisation auprès des Chamaliérois. Tout d'abord une conférence publique au mois de mars. Puis des ateliers de prévention auprès des habitants, des entreprises et des commerçants de la commune.

Des interventions auront aussi lieu dans les établissements scolaires auprès des enfants. Notamment sur les risques liés aux réseaux sociaux où les malveillances sont présentes. Et notamment les signes avant-coureurs d'un piratage : "faire attention à qui l'on donne des informations, ne pas ouvrir les pièces jointes dont on n'est pas sûr de la provenance" précise Xavier Bousset.