Au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, le QG c'est la brasserie l'Univers

Au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, le QG c'est la brasserie l'Univers
L'Univers existe sous ce nom depuis 1942 © Myrtille Laurent-Bourioux - RVA

Le festival du court-métrage c'est cette semaine. Les rues de Clermont-Ferrand se remplissent de jour en jour de cinéphiles venus des quatre coins de la planète. Au cœur de cette agitation, le bar-brasserie l'Univers se pose en point de rassemblement, idéalement situé dans le centre-ville, à proximité des salles de projection.

Pendant 8 jours, le festival international du court métrage attire des milliers de touristes chaque année. A la fin de la journée, après avoir courru dans toutes les rues, il est agréable de se retrouver dans un endroit pour boire un verre ou manger et parler des séances que l'on a vu. Et, l'un des QG, c'est l'Univers.

Autrefois, c'était à la brasserie Vacher que se concentrait les rencontres, mais depuis sa fermeture, ce bar-brasserie est devenu le nouvel endroit phare. Installé sur le boulevard Charles de Gaulle, à proximité de la place des Salins et des salles de projection, il attire une clientèle variée : « On voit vraiment tout le monde », s'exclame Alexandre : « des bénévoles, des réalisateurs connus dans le monde entier. On a même eu la visite de Vincent Lindon, de Bun Hay Mean, des vidéastes et des youtubeurs. »

"Nous sommes seulement à la moitié du festival et pourtant il y a déjà beaucoup de monde !"

Pendant cette période, l'Univers voit son activité décuplée. Habituellement, la brasserie accueille une centaine de couverts par jour, mais pendant le festival, ce chiffre monte à près de 400.

Les soirées sont particulièrement animées, avec une fréquentation qui s'étend de 21h jusqu'à 4h du matin. Pour répondre à cette demande exceptionnelle, l'établissement bénéficie d'une dérogation spéciale de la mairie, lui permettant de prolonger ses horaires d'ouverture.

En termes d'organisation, l'Univers doit également s'adapter. Pour faire face à l'afflux de clients, l'équipe recrute temporairement 6 à 7 personnes en salle, sous contrat à durée déterminée à temps complet, pour une semaine.

Pour Alexandre Nabrin, cette période de festival est vitale pour son établissement : "Le festival, c’est vraiment ce qui fait vivre l’Univers. La trésorerie qu’on accumule sur le court métrage permet de vivre tout le reste de l’année. Sans festival, ça ne serait pas viable, mais avec, ça marche."