Don du sang : l’appel d’urgence des établissements de santé du Puy-de-Dôme

Don du sang : l’appel d’urgence des établissements de santé du Puy-de-Dôme
L'EFS, la Préfecture et l'UD 63 luttent contre l'absence de donneurs / RVA

Depuis la crise du Covid, le nombre de donneurs de sang est en déclin dans le Département. Pour atténuer le manque de prélèvements, une convention tripartite a été signée vendredi dernier. Le but de celle-ci : aider les organismes de santé à promouvoir le don du sang.

4 % de la population en âge de donner son sang le fait réellement. Pourtant, 80 % des personnes interrogées déclarent qu’il est important de donner son sang. La différence est flagrante entre le nombre réel de donneurs et les personnes qui ont répondu positivement. Pour inciter plus de personnes à se faire prélever, le Département du Puy-de-Dôme a initié la signature d’une convention entre 3 organismes vendredi 23 juin 2023.

S’unir contre le manque de donneurs

L’Établissement français du sang (EFS), l’Union Départementale des bénévoles du don du sang (UD 63) et la préfecture du Puy-de-Dôme ont mis en place un partenariat commun. Cet accord a un double objectif : informer et mobiliser l’ensemble des puydômois à connaître l’offre de collecte et au don du sang. La Maison du Don de Clermont-Ferrand a besoin de davantage de donneurs de sang et de plasma. "Aujourd’hui on a besoin de toute l’aide possible pour organiser nos collectes et sensibiliser la population au don de sang", insiste Dominique Legrand, directrice de l’EFS Auvergne-Rhône-Alpes.

Moins de donneurs réguliers

Si les habitants ne vont plus donner leur sang, c’est pour plusieurs raisons. La peur de l’aiguille et la peur de faire un malaise sont les principales causes, mais pas seulement. La pandémie de Covid a également fait baisser le nombre de donneurs puisque les personnes sont devenues beaucoup moins mobiles qu’avant. Les appels au don s’intensifient pour pouvoir subvenir aux besoins des malades, qui sont obligés d’être transfusés tous les jours de l’année. À terme, l’Établissement français du sang souhaite prélever 47 000 poches de sang et 7 000 poches de plasma pour cette année.