Le “dépeceur d’Issoire” : inconscient de ses actes ?

Les faits remontent au 10 janvier 2019 : ce sont près de trente kilos de restes humains qui ont été retrouvé dans les conduits d’évacuation d’un immeuble du centre-­ville d’Issoire. Deux ans plus tard, l’affaire du « dépeceur d’issoire » est encore en cours.

Une découverte macabre
Les faits se déroulent en janvier 2019 dans la ville d’Issoire : un plombier découvre des morceaux de chair humaine dans des canalisations bouchées. Cette scène d’horreur aurait été causé par Johnny T un homme de 36 ans alors mis en examen pour assassinat et atteinte à un cadavre. Il avoue ultérieurement le meurtre de son copain : ce dernier aurait refusé de lui donner une grosse somme d’argent pour lui permettre de s’acheter de la drogue. 


Une irresponsabilité pénale ? 
Ce mardi 4 mai, la question de l’irresponsabilité pénale de l’accusé Johnny T. a été soulevée devant la cour d’appel de Riom. Cet Issoirien au casier judiciaire reportant 14 condamnations de vol ou de stupéfiants est aujourd’hui décrit comme une personne marginale dont le quotidien est rythmé d’alcool et d’héroïne. En effet, depuis 2011, ce dernier aurait multiplié les séjours en hôpital psychiatrique pour troubles schizophrènes, et les experts estiment qu’il n’est pas conscient de ses actes. Selon son avocate, le fait que l’accusé ne souhaite pas sortir de sa prison pour témoigner marque encore son instabilité mentale
La chambre de l’instruction rendra sa décision le 18 mai