Clermont-Ferrand : pas de hausse des frais d'inscription pour les étudiants étrangers

Il y a quelques semaines, le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé la mise en place d’un plan d’action nommé "Bienvenue en France".

L’objectif du gouvernement étant de voir le nombre d’étudiants internationaux passer de 300.000 actuellement à 500.000 à l’horizon 2025.

Ce plan s’accompagnerait aussi d’un « package » prenant en charge les étudiants étrangers dans leurs démarches administratives durant l’ensemble de leur séjour en France. Pour financer ce nouveau dispositif, le gouvernement a choisi de faire payer ces étudiants internationaux.

Les frais d’inscription se retrouvent alors multipliés par plus de quinze. Le prix d’une licence passera de 170 € à 2.770 €. Les prix d’un master et d’un doctorat atteindront, eux, 3.770 €. Ces mesures ont provoqué une levée de boucliers parmi les étudiants, mais aussi parmi les enseignants et les équipes de direction de l’Université Clermont Auvergne.

Clermont-Ferrand compte aujourd’hui 15 % d’étudiants internationaux. L’impact de ces mesures pourrait se faire ressentir de façon contrastée selon les filières. Face à cette situation, corps enseignant et étudiants se sont mobilisés. Une pétition a été lancée par le syndicat FSU et adressée à Mathias Bernard, le président de l’Université Clermont Auvergne. Ils demandent l’annulation de toutes les mesures visant à augmenter les frais d’inscription pour les étudiants internationaux.

Il est demandé un retrait de ces mesures visant à augmenter les frais d’inscription.

Mathias Bernard précise qu’à la rentrée 2019, l’Université Clermont Auvergne « n’appliquera pas cette hausse des frais d’inscription ». Selon lui « La question du financement doit se poser » , mais la réponse apportée ne semble pas être la bonne. Il rappelle que les universités restent « sous-financées » par rapport à tous les autres lieux d’enseignements.

Source La Montagne