Clermont-Ferrand : 300 personnes pour la marche contre les violences faites aux femmes

A Clermont-Ferrand, environ 300 personnes se sont mobilisées, dimanche 25 novembre, pour dénoncer les violences faites aux femmes. Les manifestants ont défilé dans les rues de la ville. Ils ont dit stop aux violences sexistes et sexuelles.

Remarques sexistes, harcèlement, violences ou encore viols… Près de 300 personnes défilent dans les rues de Clermont-Ferrand, dimanche 25 novembre, pour la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Ils disent stop aux violences sexistes et sexuelles.

Les marcheuses et les marcheurs répondent à l’appel du collectif #NousToutes contre les violences faites aux femmes rejoint par les associations réunies sous la bannière #NousAussi. Ils réclament la fin de "l’impunité des agresseurs" et plus de "moyens financiers pour lutter contre ces violences".

Une marche prévue et annoncée depuis longue date. Le point de rendez-vous était donné place Delille à 14h30.

Dès samedi, des mobilisations se sont tenues dans toute la France. Selon les organisatrices, des dizaines de milliers de femmes et d'hommes sont descendus dans les rues d'une cinquantaine de villes de France. Les défilés se sont souvent parés de violet, couleur choisie par le mouvement #NousToutes.

La secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a écrit sur Twitter : " La grande manifestation #NousToutes contre les violences sexistes et sexuelles doit être vue et entendue. Je la salue et respecte son caractère citoyen. Comme beaucoup d’autres, je reste mobilisée sans relâche: nous devons faire toujours ++ et encore mieux, ensemble".

La plateforme de signalement en ligne des violences sexistes et sexuelles sera lancée, mardi 27 novembre, afin de permettre aux victimes ou aux témoins d’échanger avec un policier ou un gendarme formé pour les accompagner. Elle sera opérationnelle 24H/24 via le site www.service-public.fr.

Le premier ministre, Édouard Philippe a déclaré sur sa page Facebook : "C'est le premier des jalons, technique et politique, pour éradiquer ces violences. Quelques clics peuvent aider chacune à prendre un nouveau départ : pour soi, pour sa famille. Et peut-être pour éviter le pire".

Source France 3