Toute la matinée de mardi, les clients Bouygues Télécom se sont succédé dans la boutique du boulevard de la Manlière, à Issoire, pour savoir pourquoi ils n'arrivaient pas à appeler ou à recevoir un coup de téléphone ce mardi.
Une panne qui concerne également les clients SFR, sur Issoire (Puy-de-Dôme), mais aussi sur le bassin de Brioude (Haute-Loire). "Nous n'avons aucune information sur le sujet", concédait dans l'après-midi un vendeur de la boutique Bouygues Télécom d'Issoire.
Contactée, la direction régionale des relations centre-ouest de SFR s'est emparée du dossier pour tenter de connaître les raisons de cette coupure, qui était encore en cours dans le milieu de l'après-midi. La connexion est revenue aux alentours de 17 heures, La faute à un souci intervenu sur des liens de transmissions, entre Vézézoux et Issoire? un acte qui pourrait être du vandalisme.
C'est à 3h35 du matin qu'un signalement est apparu sur les écrans de surveillance de SFR. Le temps de diagnostiquer le problème, les équipes de l'opérateur se sont rendus en fin de matinée pour engager les réparations.
Si seule la section entre ces deux sites a été endommagée, elle a eu des répercussions sur une vingtaine d'antennes radio entre Puy-de-Dôme et Haute-Loire, parmi lesquelles Issoire, Le Vernet-La Varenne, Le Broc, Sauxillanges, Champeix, Grandeyrolles, Baulieu, Brassac-les-Mines, Brioude, Vergongheon, Lorlanges, Vézézoux ou Yronde et Buron.
Au total, ce sont quelque 30.000 personnes qui pourraient avoir été impactées. En effet, depuis plusieurs années, Bouygues Telecom et SFR ont fait le choix de mutualiser leurs réseaux, et donc de partager les pannes. Pour SFR, qui assure la maintenance des réseaux, le nombre de clients concernés tourne autour de 16.000. On peut imaginer un chiffre similaire chez le second opérateur.
Le rétablissement de la liaison a eu lieu aux alentours de 15 heures. Il a fallu ensuite un peu de temps pour que le réseau soit à nouveau accessible sur l'ensemble des postes radio concernés.
Les clients des deux opérateurs ont à nouveau pu téléphoner aux alentours de 17 heures. "Mais même après le retour à la normale, nous conservons le réseau sous surveillance pour nous assurer qu'il est stable", rassure Cyrille-Frantz Honegger, directeur des relations régionales centre-est de SFR, qui avoue que les aléas climatiques ou électriques, plus que les actes de malveillance, sont à l'origine de la majorité des incidents.
Source La Montagne