Dans une interview accordée au Parisien, le président de la République a répondu pendant plus de deux heures aux questions de sept lecteurs du journal. Parmi les principaux thèmes abordés : L’Europe, la vaccination et la présidentielle. Une interview avec des propos qui ont choqué les citoyens et la classe politique.
«Les non-vaccinés j'ai envie de les emmerder en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale», a déclaré Emmanuel Macon.
Après ces propos virulents, la classe politique s’est enflammée en commençant par Marine Le Pen. La présidente du Rassemblement National dénonce des déclarations «d'une vulgarité et d'une violence absolument inouïes, inédites». Selon elle, la politique du chef de l’Etat vise à «mettre en place une sorte de guerre contre une partie des Français qui n'ont violé aucune loi». «Il est garant de la cohésion nationale et il a oublié cela. En faisant cela, il commet une faute politique et une faute morale», estime la présidente du Rassemblement National, candidate à l'élection présidentielle.
De son côté, Éric Zemmour, a également vivement réagi. «Ce n'est pas seulement la déclaration cynique d'un politicien qui veut exister dans la campagne présidentielle. C'est la cruauté avouée, assumée, qui parade devant des Français méprisés», considère-t-il.
Des déclarations qui risquent de peser lourd pour Emmanuel Macron à quatre mois du premier tour de l’élection présidentielle.
Outre ces affirmations houleuses, la principale information à retenir est que le président ne cache pas sa «potentielle» candidature à la prochaine élection présidentielle.
«Il n’y a pas de faux suspense. J’ai envie. Dès qu’il y aura les conditions sanitaires qui le permettent et que j’aurai clarifié ce sujet, en moi-même et par rapport à l’équation politique, je dirai ce qu’il en est.», a confié le président.
L’actuel chef de l’Etat a envie d’être le prochain président de la République. Sa décision est en train de se «consolider» mais n’est pas encore complètement sûre.